Bricolage Planter et tailler un arbre


Enlever les taches de café - de thé - de chocolat


   Taches de café 
On applique de la glycérine tiédie sur la tache puis on rince.
On peut également frotter un savon de Marseille à peine humide sur la tache.
On fait également disparaître ces taches avec un mélange eau-alcool
(50/50) puis avec de l'acide acétique (25%).
Le perborate de sodium peut aussi éliminer les taches de café, thé ou de fruits.
On peut également tenter d'éliminer les taches de café avec de l'eau tiède additionnée d'un jaune d'oeuf. Laissez agir puis rincez encore avec de l'eau tiède.
Sur la soie et la laine, de l'eau additionnée d'alcool à 90° donnent de bons résultats.


    Taches de café si quelques gouttes
Elles s’éliminent sur du coton grâce à un mélange d’eau tiède additionnée d'un jaune d'oeuf. Laissez agir avant de rincer, toujours à l'eau tiède.
Sur la soie et la laine, préférez l’application d’eau additionnée d'alcool à 90 °.
  

   Taches de café ou de thé 
Sur les tissus : tamponnez la tache avec un mélange eau - alcool ménager (1/2-1/2) et du vinaigre d'alcool (1/4 de ce mélange).
S'il s'agit de tissus blancs résistants (coton, lin), utilisez de l'eau
oxygénée à 10 volumes et rincez ensuite.
Sur le Nylon : tamponnez avec de l'ammoniaque largement diluée
(1 volume d'ammoniaque pour 9 volumes d'eau).
Sur le bois : eau savonneuse puis rinçage et séchage.
Ensuite, s'il subsiste une tache claire, pratiquez un léger ponçage à la
laine d'acier fine, cirez et lustrez.
Sur la terre cuite : tamponnez la tache avec un chiffon imbibé d'alcool ménager. Rincez, laissez sécher.
Sur le cuir : alcool et eau (1/2 - 1/2).
Tamponnez délicatement puis épongez et laissez séchez.


  Taches de chocolat 
Utilisez de l’eau froide. Si la tache persiste, il faut se munir d’un chiffon
de coton imbibé d'alcool


  Taches de café 
L'eau gazeuse peut aider à nettoyer une tache de café.
Sinon,essayez un mélange à parts égales de vin blanc et d'alcool.


  Taches de thé sur de la soie ou de la laine
Une tache de thé un peu ancienne sur un pull, une jupe en laine ou
un chemisier en soie disparaîtra très vite en procédant ainsi délayez
un jaune d'oeuf avec un peu d'eau tiède, frottez légèrement à l'endroit taché, rincez ensuite à l'eau tiède.
 

Enlever des taches de thé sur un habit   
Pour les supprimer, il convient de frotter avec de l'eau ammoniaquée
et ensuite avec de l'eau vinaigrée.
Après quoi, on lave soigneusement le vêtement à l'eau savonneuse et tiède.
il est important de bien choisir vos arbres avant de les planter. Une taille régulière les premières années leur assurera une forme harmonieuse et équilibrée.

A) Avant de commencer :


1) Quel arbre choisir ?
Pour choisir judicieusement un arbre, il faut à la fois tenir compte :

• de la place qu'il occupera à l'âge adulte;
• de l'effet recherché (forme de l'arbre, fonction);
• de la nature particulière du terrain, de son orientation et de la zone climatique;
• de la zone d'ombre et de l'ampleur de ses racines (construction).
Petit développement (entre 3 et 8 m de haut à l'âge adulte) :

Orme et robinier dorés, pommier et cerisier à fleurs, cerisier, poirier, pin et érable du Japon, saule pourpre, mûrier pleureur, arbre de Judée, bouleau blanc, etc...

Développement moyen (de 8 à 15 m de haut à l'âge adulte) :

Erable pourpre, bouleau blanc pleureur, sorbier des oiseleurs, saule marceau, cyprès, etc...

Fort développement (plus de 15 m de haut à l'âge adulte) :

Tilleul argenté, tilleul de Hollande, érable, platane, bouleau noir, hêtre commun, chêne, frêne commun, noyer noir d'Amérique, marronnier et châtaignier, orme de Sibérie, etc...

Croissance rapide :

Saule, peuplier noir d'Italie, bouleau, frêne, platane, érable, etc...

Constitution de haies :

Charme commun (ou charmille), hêtre, tuyas, laurier, etc...

Floraison ornementale :

Catalpa, robinier (faux-acacia), arbre de Judée, paulownia, sorbier des oiseleurs, pommier à fleurs, cerisier japonais, tilleul, etc...

Terrains humides :

Frêne et hêtre communs, peuplier noir d'Italie, saule, sorbier, bouleau noir, tilleul argenté, chêne rouge d'Amérique, érable, etc...

Terrains secs :

Robinier (faux acacia), mûrier noir, frêne à fleurs, bouleau blanc, arbre de Judée, chêne vert, cytise, tilleul à fleurs, etc...

Terrains calcaires :

Arbre de Judée, bouleau blanc, hêtre commun, charmille, charme, cerisier, chêne vert, érable blanc, sorbier, peuplier blanc de Hollande, peuplier noir d'Italie, frêne commun, etc...

Terrains siliceux :

Peuplier blanc de Hollande, robinier (faux acacias), érable du Japon, bouleau blanc, châtaignier commun, hêtre, magnolia, etc...





B) La plantation :


• Les arbres en conteneur peuvent être plantés toute l'année en dehors des périodes de sécheresse et de gel. La période la plus favorable étant d'octobre à mai.
• Les arbres à racines nues se plantent de novembre à février.


1) La préparation :
• Dès réception des plants, les mettre en attente dans un local non chauffé et à l'abri du gel pour éviter le dessèchement des racines.
• Mettre en jauge les plants à racines nues si la plantation ne peut s'effectuer dans les 10 jours : ouvrir une fosse dans un coin abrité du jardin, coucher l'arbre tête au sud et recouvrir les racines de terre.
• Si de grands froids sont à craindre, couvrir l'arbre entier avec des feuilles mortes, des branches ou de la paille.
• Préparer, de préférence 2 à 3 mois auparavant, l'emplacement de plantation en ameublissant le terrain.
• Améliorer les qualités physiques de la terre si elle est trop lourde ou trop crayeuse. Faire dans ce cas un apport de tourbe brune ou de terreau de plantation, de fumier ou d'engrais à décomposition lente.
• Attendre le meilleur moment pour planter : temps sec et terre non gelée.
• Au moment de la plantation, creuser un trou suffisamment grand pour y loger aisément les racines déployées, ou la motte, s'il s'agit d'un plant livré en conteneur, ou avec tontine de paille. Les racines doivent être humides et souples.
• Toiletter l'arbre en raccourcissant les branches d'1/4 à 1/3 de leur longueur. Ne couper que les racines abîmées.
• Pour une meilleure reprise de l'arbre, praliner le plant.
Trucs et astuces :
Faites-vous aider, il est plus facile de planter à deux, car les conteneurs sont lourds. Seul vous risqueriez de planter votre arbre "de travers".
Lexique :
Praliner : plonger les racines dans une boue liquide enrichie d'hormones d'enracinement (le pralin), juste avant la mise en terre.



2) La mise en terre :
• Avant de placer l'arbre, enfoncer un tuteur en le décalant de 10 cm vers l'ouest par rapport au centre du trou.
• Placer l'arbre dans le trou à la bonne hauteur, celle qu'il avait lorsqu'il était en pépinière (on remarque facilement la marque sur le tronc). Une baguette posée en travers du trou peut faciliter le repérage (voir schéma ci-contre).
• Faire couler d'abord de la bonne terre fine et enrichie entre les racines. Eviter la formation de poches d'air.
• Arroser une première fois.
• Achever de combler le trou, bien tasser et arroser de nouveau copieusement.
• Pour conserver l'humidité, étaler autour de l'arbre des écorces de pins.
• Attacher l'arbre au tuteur avec des colliers munis d'un isolant de mousse évitant de blesser le tronc.


3) Le haubanage des sujets de haute taille :
Lexique :
• Haubaner : fixer l'arbre au moyen de fils de tension afin d'éviter sa chute.
• Tontine : paillon au moyen duquel on maintient une motte de terre autour des racines d'un arbre que l'on doit transplanter.
Lorsqu'il est impossible ou difficile de tuteurer (conifères de plus de 1,50 m et plants de très grande taille), il est nécessaire de haubaner.

• Attacher un collier de caoutchouc ou de mousse plastique sur le tronc à la hauteur des premières branches.
• Fixer 3 fils de tension au collier et les arrimer au sol avec des piquets en formant un triangle. Serrer modérément les tendeurs.


4) La plantation des sujets avec motte :
En conteneur :

• Oter l'arbre du pot.
• Le mettre en terre, à la bonne profondeur, puis combler.

En tontine :

• Mettre en terre à la bonne profondeur la motte entourée de sa tontine de paille.
• Couper les liens et étaler la paille sur les bords du trou, puis combler.





C) La taille :


Casto Prévention :
• Assurez-vous d'une bonne assise de votre escabeau ou échelle.
• Prévoyez une ceinture porte-outils pour ranger votre sécateur et avoir toujours les mains libres.
• Avant la taille, accordez-vous un temps de réflexion pour anticiper l'impact de la chute des grosses branches.
• Tailler, en hiver, pendant le repos de la végétation. Des tailles répétées sont inutiles chez la plupart des arbres. Seuls les arbres d'ornement, pendant leur 3 ou 4 premières années de croissance ont besoin d'une taille pour équilibrer leurs branches.
• Lorsque la tige principale a tendance à monter trop vite sans se ramifier : étêter l'arbre pour provoquer la naissance de pousses latérales vigoureuses.(1)

• Lorsque la tige principale ne monte pas assez vite : tailler sévèrement les branches latérales, en dessinant une tête conique.(2)

• Lorsque la tige principale s'est bifurquée : couper l'une des deux branches terminales, redresser l'autre et la palisser verticalement.(3)
Ces tailles de formation ne se pratiquent pas sur les conifères qui prennent naturellement une forme symétrique et harmonieuse. Les arbres utilisés pour la constitution de haies ont bien entendu besoin d'une taille spécifique en fonction de la forme finale souhaitée.
L'élagage :

• Lorsque la ramure d'un arbre devient gênante, il faut élaguer.
• Attention : tenir compte de la proximité d'une habitation ou d'une ligne électrique.
• Faire une première entaille de 3 ou 4 cm de profondeur en dessous de la branche et à 30 cm minimum du tronc.
• Scier ensuite un peu plus loin du tronc et au-dessus de la branche jusqu'à sa chute.
• Renouveler ces deux opérations près du tronc pour enlever la portion de branche qui reste.
• Mettre la plaie au net avec une serpette et la badigeonner avec un goudron de cicatrisation type goudron de Norvège (voir fiche conseil "Tronçonner").

Bricolage Tailler les arbres fruitiers



Pour aider à la mise à fruit et donner de la vigueur aux pommiers et poiriers, il est important de procéder à une taille régulière en respectant certaines règles.

A) Avant de commencer :



1) Pourquoi tailler ?
Diverses raisons justifient la taille d'un arbre fruitier :

• Aider la mise à fruit en éliminant les pousses en surnombre et en permettant de concentrer le maximum de sève sur les fruits.
• Donner une forme équilibrée en réduisant la longueur des branches trop développées et en coupant celles qui sont mal placées.
• Améliorer la fructification en aérant le centre de l'arbre pour permettre la pénétration des rayons du soleil jusqu'au cœur de la plante.
• Limiter la croissance et faciliter la récolte en freinant le développement par des tailles répétées.
• Augmenter la vigueur en taillant les rameaux principaux assez court ; une taille sévère ayant toujours tendance à stimuler la pousse.
• Respecter la forme de l'arbre en empêchant une croissance anarchique, notamment pour les palmettes et toutes les formes palissées.
• Favoriser la floraison et la fructification en privilégiant tous les organes fertiles au détriment des bourgeons qui ne donnent que des feuilles.
• Rajeunir l'arbre en privilégiant la croissance des jeunes branches au détriment des rameaux plus âgés et moins productifs.


1) Quand tailler ?
Les opérations de taille des arbres fruitiers à pépins étant assez sévères, elles se pratiquent toujours en période de repos végétatif, quand l'arbre a perdu ses feuilles. L'idéal est décembre-janvier. Il ne doit pas geler le jour où l'on taille. Les poiriers ayant une végétation un peu plus précoce que les pommiers, on commencera toujours la taille fruitière par les poiriers.


1) Où tailler ?
• Faire toutes les coupes au dessus d'un œil (voir schéma 1) qui assurera la pérennité de la branche en se développant au printemps.
• Tailler en biseau, environ 5 mm au-dessus de l'œil tourné vers l'extérieur de l'arbre (ceci permet à l'eau de pluie de s'écouler sans risque de noyer le bourgeon et de le faire avorter).
• En règle générale, une taille systématique à trois ou quatre yeux de toutes les pousses est une bonne méthode pour conserver les arbres dans de bonnes proportions.



B) L'entretien courant :


Lexique :
• Taille courte : taille sévère (on garde peu de bois).
• Taille longue : rafraîchissement de l'extrémité de la branche.
Trucs et astuces :
Il est possible d'utiliser une tronçonneuse légère pour élaguer.
• Tailler court les arbres très fertiles qui produisent peu de bois, pour obtenir une croissance vigoureuse.
• Tailler court les petites branches basses.
• Tailler les pousses supérieures en bout de branche à un seul œil, voire même parfois à ras, pour obtenir une repousse plus forte de la branche.
• Tailler long les arbres très vigoureux et peu productifs pour ralentir la circulation de la sève.
• Tailler sur un œil pour assurer la pérennité du rameau. L'œil situé immédiatement sur la coupe va recevoir le plus de sève et se développer en une pousse plus vigoureuse.

L'élagage :

L'élagage s'applique uniquement aux arbres fruitiers plein vent car leur mise à fruit se fait naturellement. Il s'agit d'une taille d'entretien à réaliser pendant le repos de la végétation.

• Respecter la forme naturelle de l'arbre.
• Equilibrer la ramure en raccourcissant les branches trop longues avec un échenilloir ou une scie montée sur un manche télescopique.
• Eliminer tout le bois mort, les pousses tordues, les parties qui semblent malades (notamment les chancres sur le pommier).
• Conserver uniquement les branches bien saines et correctement placées.
• Défourcher les rameaux afin d'alléger l'ensemble de l'arbre et d'éviter les enchevêtrements nuisibles à une bonne mise à fruit. (Pour les techniques d'élagage, (voir fiche N°20.02 "Tronçonner").



C) La mise à fruit ou la taille trigemme :


1- Œil à bois : le plus petit bourgeon produit une pousse feuillée.

2- Dard : évolution de l'œil à bois vers la fructification, devient soit un bouton à fruit, soit une pousse feuillée.

3- Bouton à fruit : le plus gros bourgeon produit une fleur, puis un fruit.

4- Brindille : frêle rameau à bois.

5- Lambourde : brindille portant un bouton à fruit à son extrémité.

6- Bourse : vestige de l'emplacement d'une fructification.

7- Stipulaire : œil latent à la base des rameaux.

8- Coursonne : partie de l'arbre qui reste sur la branche charpentière après la taille.
La taille trigemme se pratique dans le courant de l'hiver sur les arbres cultivés en formes palissées (palmettes, U, cordon) et semi libres (fuseau). Pour former les arbres fruitiers (voir fiche Conseil "Former les arbres fruitiers").
Le terme trigemme signifie trois yeux ; le principe de base étant une taille à trois yeux des rameaux de l'année en ne laissant que trois yeux sur la partie qui reste sur l'arbre (coursonne)(voir schéma 1).
Lexique :
Branches charpentières : ensemble des branches principales de l'arbre.
• Tailler à trois yeux toutes les pousses à bois, c'est à dire les rameaux ne portant que des yeux à bois.
• Conserver un seul bouton à fruit par coursonne en coupant tout ce qui se trouve après lui (même s'il s'agit d'autres boutons à fruits). Cela concentrera toute la sève sur les fruits qui seront plus gros.
• Rafraîchir les bourses avec un petit coup de sécateur superficiel en leur extrémité. Elles ont tendance ensuite à refructifier. Ne pas toucher aux brindilles. Si elles sont très nombreuses, limiter leur nombre à une par empattement.
• Allonger les prolongements d'environ 20 cm. Tailler sur un œil placé dans la direction opposée à celle du rameau (à droite si la pousse se dirige vers la gauche et vice-versa) de manière à ce que la croissance soit en fin de compte rectiligne.
• Couper complètement les prolongements des palmettes quand les branches charpentières ont atteint la taille qui leur était assignée (en général la partie supérieure de leur support).
• Défourcher systématiquement toutes les coursonnes qui doivent avoir une forme la plus simple possible. La fructification se fait beaucoup mieux près des branches charpentières.



1) La mise à fruit : principe
Le cycle se déroule sur 3 ans.

• Pour comprendre le mécanisme de la taille trigemme, il faut suivre l'évolution d'une coursonne sur trois ans (Le temps nécessaire à la mise à fruit).
• Le premier hiver, tailler une pousse à bois à trois yeux. Dans la saison qui suit, l'œil de la base (et parfois son suivant) évolue en dard.

• Le second hiver, tailler de nouveau la coursonne à trois yeux. Les deux yeux d'extrémité deviennent le plus souvent des pousses feuillées, quant au dard situé le plus près de la charpentière, il grossit et devient un bouton à fruit.

• Le troisième hiver, laisser seul le bouton à fruit sur la coursonne dont la longueur s'est considérablement réduite. Au printemps, des fleurs s'épanouissent et l'on récolte les premiers fruits à l'automne.



2) L'ébourgeonnement
• Il se pratique en avril. C'est l'élimination systématique de toutes les pousses feuillées inutiles ou en surnombre.
• Ne garder qu'un rameau s'il y en a plusieurs qui naissent d'un même point. Privilégier le plus vigoureux.
• Supprimer toutes les pousses accompagnant les fruits.
• Espacer les futures coursonnes en ébourgeonnant les jeunes pousses trop rapprochées : une coursonne tous les 10 cm.
Le pincement :

Opération destinée à limiter le développement des pousses à bois, à refouler la sève vers la base du rameau et à favoriser le développement des organes fertiles (dards et boutons à fruits).

• En juin, pincer tous les rameaux à 5 feuilles de plus de 30 cm. Pincer les arbres vigoureux plus tôt et plus court (4 feuilles).
• Courant août, pincer à 3 feuilles les nouvelles pousses. Ne jamais pincer les prolongements des branches charpentières, leur allongement doit être régulier.



3) La taille en vert
Opération destinée à provoquer le développement de boutons à fruits pour la saison future.

• Tailler en fin d'été les coursonnes présentant un dard à leur base et au moins deux rameaux.
• Conserver le rameau qui est le plus proche du dard en réduisant sa longueur à 5 feuilles. Eliminer le reste de la coursonne.
• Conserver un seul rameau à bois sur les coursonnes qui en ont développé plusieurs. Conserver la pousse la plus proche de la charpentière, pincer le jeune rameau à 5 feuilles.
• Privilégier les boutons à fruits dans le cas où ils sont déjà bien apparents sur les branches, les laisser seuls pour qu'ils grossissent encore plus avec la dernière montée de sève de septembre.

Bricolage Rénover des cadres anciens

Les cadres et miroirs anciens peuvent nécessiter trois types de réparation : un renfort d'assemblage, la rénovation de leur moulurage ou une simple redorure.
Quelques gestes simples et l'utilisation des produits adéquats permettent de rendre à vos cadres anciens toute leur splendeur.

A) La rénovation :



1) L'assemblage :
• Si l'assemblage est défaillant, démonter le fond du cadre et enlever la gravure ainsi que la vitre.
• Poser des clous sans tête sur le chant du cadre et dans chaque angle.
• Chasser les clous au chasse-clou et reboucher les trous à la pâte à bois.
• Attendre quelques heures et appliquer la teinture de la même nuance que le cadre.
• Remonter le cadre et fixer le fond à l'aide de bandes de papier kraft gommé.


2) Le rebouchage des petits défauts :
• Avant toute intervention, protéger la vitre à l'aide de ruban adhésif crêpe, à l'intérieur du cadre.
• Nettoyer soigneusement les parties à réparer avec de l'alcool à brûler et une brosse à dents. Eliminer les éclats et les morceaux de moulure qui tiennent mal, en veillant à ne pas attaquer le bois.

Il existe 3 possibilités de rebouchage :

1. L'enduit fin :
1 - Reboucher les petits trous et éclats avec de l'enduit fin en pâte, déposé avec une petite spatule. 2 - Une fois l'enduit sec, poncer avec du papier "carrosserie" n°400 ou 600. Pour le fond des moulures, enrouler le papier abrasif autour d'un crayon.
2. Le mastic polyester double-composants :

• La pâte plastique bois est une sorte de pâte à modeler qui durcit à l'air.
1 - Déposer un peu de pâte dans le trou après l'avoir malaxée entre les doigts. 2 - Lorsque la pâte est sèche, lui donner la forme de la moulure à l'aide d'une gouge de sculpteur, puis la poncer au papier de verre très fin.
3. La dorure en cire :

• Combler le manque "en creux" avec de la dorure en cire et l'uniformiser sur l'ensemble de l'encadrement.





B) Le moulage :
Casto Prévention :
Pensez à bien aérer pendant et après vos travaux pour éliminer les solvants présents dans l'air.
Il s'agit de fabriquer les morceaux de moulure manquants en plâtre à mouler.
Il faut, pour cela, réaliser un moule avec de la pâte élastomère puis mouler l'élément et le coller en place.

• Préparer la pâte élastomère en la malaxant avec un peu de catalyseur pour obtenir une pâte homogène.
1 - Appliquer la pâte sur un morceau de moulure en bon état, plus grand que la partie à reconstituer. 2 - Après quelques minutes de séchage, retirer le moule.
3 - Remplir le moule de plâtre à modeler, d'enduit de rebouchage ou de mastic polyester double-composants. 4 - Démouler lorsque l'empreinte est prise.
5 - Tailler la pièce de remplacement pour qu'elle corresponde aux motifs en place et la coller à la colle vinylique.





C) La dorure :
Trucs et astuces :
On peut donner une patine à la dorure liquide en la frottant, une fois sèche, avec un crayon à dorer (sorte de bâton de cire), puis en lustrant au chiffon doux.
Renforcer les angles du cadre en clouant une pièce plate de carton ou de bois au dos des moulures.
La dorure peut être réalisée selon plusieurs techniques :
- la cire à dorer,
- le vernis à dorer,
- la feuille d'or.


1) La cire à dorer :
1. Application de la cire à dorer "assiette rouge" :

• Avant d'appliquer la cire à dorer, il faut appliquer une assiette rouge qui assure la bonne tenue de la dorure.
• Appliquer l'assiette rouge sur le cadre, l'étaler au pinceau (type pochoir, à poils courts et rigides). Laisser sécher. Lustrer avec une brosse à dent puis au chiffon doux.
2. Application de la cire à dorer :

• Appliquer la cire à dorer en fine couche directement au doigt (se munir de gants). Laisser sécher, puis lustrer. Remettre une fine couche de cire si nécessaire.
3. Finition :

• Il est possible de patiner la dorure avec une cire à dorer de teinte différente.



2) Vernis à dorer ou dorure liquide :
1. Application du vernis à dorer "assiette rouge" :
• Appliquer l'assiette rouge avec un pinceau fin et souple en poils de martre en fine couche.
• Laisser sécher 12 heures. Egrener si nécessaire, et dans ce cas, poser une seconde fine couche d'assiette.
• Laisser sécher.
Trucs et astuces :
Pour une dorure simplement ternie, utiliser une préparation de blancs d'œufs dilués dans du vinaigre ou un produit nettoyant spécifique. Badigeonner au pinceau. Laisser sécher et nettoyer avec un tampon de coton.
2. Application du vernis à dorer ou de la dorure liquide :
• Mélanger le produit qui doit être parfaitement homogène. L'appliquer ensuite en fine couche avec le pinceau en poils de martre.
• Laisser sécher douze heures avant d'appliquer une seconde couche si nécessaire.
3. Finition :

Il est possible de patiner la dorure à l'aire d'une cire à dorer de couleur différente.
3) Dorure à la feuille :
Plus délicate, cette technique nécessite une préparation plus minutieuse que les précédentes.
1. Blocage du support :

• Poncer et dépoussiérer le support.
• Appliquer sur le support de la colle peau de lapin (à 60 ou 70°).
Laisser sécher 6 heures.

2. Lissage du support :

• Lisser le support à l'aide du blanchi étalé au pinceau fin. Laisser sécher une heure environ. Si la surface n'est pas parfaitement lisse, appliquer une seconde couche. Multiplier les couches jusqu'à l'obtention d'un lissage parfait.
• Après 24 heures de séchage, poncer la surface à la laine d'acier 000 ou au couteau à sculpter.

3. Dorure à la feuille :

Etaler la feuille "assiette rouge", chauffée au bain marie (60°) à l'aide d'un pinceau fin. Laisser refroidir 4 heures. Poncer et égaliser à la laine d'acier 000.

4. Collage de la feuille :

1 - Etaler la feuille d'or sur une peau de chamois tendue. La couper en petites lamelles. 2 - Mouiller le support à l'aide d'un pinceau. Appliquer la feuille d'or au pinceau ou au doigt en appuyant pour lui faire épouser les reliefs et chasser l'excédent d'eau.
3 - Tamponner avec un morceau de coton, lisser avec un pinceau souple.
• Patiner et lisser le support avec un outil très dur (polissoir en agate ou en bois).